Monday, July 10, 2006

Avant propros

jerusalem est porte de damas En un an je me suis rendu à deux reprises dans les les territoires palestiniens. Pour quoi faire? Permettre à des jeunes de pratiquer un sport, la lutte.

Pour l'équipe dont j'ai fait partie, il s'agissait de développer ce sport populaire en Palestine. Et aussi d'offrir une ouverture aux jeunes palestiniens, une autre réalité.

A deux reprises j'ai pris des notes. Quand je suis rentré en juillet 2005 je ne savais pas trop quoi en faire. C'est lors de mon deuxième voyage cet été que j'ai un peu mieux compris la situation sur place.

Je raconte donc au jour le jour ce que j'ai vécu en Cisjordanie et en Israel, en livrant mes impressions au regard de mon précédent séjour.

Pour lire ce blog il faut aller à rebours, commencer en bas, au premier message, puis remonter. C'est particulier mais c'est ainsi. Bonne lecture.

Monday, July 03, 2006

A la piscine

Pour marquer une coupure et faire passer la chaleur locale entre nos entraînement nous allons la piscine.
Ce qui m'a marqué c'est qu'à la différence de la France où on impose le short court ici il est proscrit. Il vaut mieux qu'il arrive au maillot.
Je me souviens d'une anecodcte qui m'a marqué l'an dernier à Jenine. Nous étions accopmagné d'un bon groupe de palestinien, en milieu de soirée nous étions rendus dans un complexe aquatique: piscine, jardin, glaces... J'étais aller nagé avec les jeunes et puis las de les regarder plonger j'étais revenu, tout guilleret, vers le groupe au patio. Imprudent j'avais omis de me couvrir. Je me suis retrouvé au milieu d'un jardin réservé au famille comme si j'étais le dernier des exhibitionnistes. Ca n'a guère duré, en quelques secondes, un serveur et Hassan m'ont recouvert d'une serviette et signalé mon imprudence. Les autres à quelques mètres, autour de la table étaient bien morts de rire. J'ai bien cru commettre un accident diplomatique.

Troisième jour: sur le tapis

Le stage commence vraiment et notre visite prend tout son sens. Eric est une véritable superstar ! Dans la rue ce sont des "EriK, EriK" criés par les gamins du quartier, heureux de son retour. Ils accourent à lui, s'agglutinent autour. Chacun veut le toucher, lui faire la bise. C'est légitime. Après quatre années, six voyages, il l'a mérité sa place dans ce quartier de durs. Au début, on l'a regardé avec méfiance ce petit français: lui, un lutteur? Il a fallu qu'il fasse voler un à un les plus grands, les lutteurs "confirmés" et enfin l'entraîneur. Ensuite le respect s'est installé. C'est bien sur le tapis qu'il reste le meilleur. Il n'y en a pas deux pour animer, motiver un groupe; jamais à court d'exercices, de jeux pour les gamins.

En ce troisième jour les rôles sont bien définis. Eric en entraîneur en chef, ensuite vient Abu Amin, son assistant Fallah, nos deux entraîneurs de Jenine (Khaled et Aimn), Djamil à la traduction et Hervé, après d'après discussions sur son statut, comme coordinateur.

Ils sont venus nombreux dans cette salle, on en compte près d'une cinquantaine. Je retrouve des têtes de l'an passé, preuve que la lutte s'installe dans le quartier.

Chocho est là. Choco c’est le surnom que j’ai donné à un des jeunes, l’an dernier, et qui s’appelle en fait Moshrab. Je ne sais pas trop pourquoi je l’ai affublé ainsi. Ce gamin est attachant malgré son handicap ou plutôt avec son handicap. Il a les jambes d’une raideur rare et j’ai toujours le sentiment qu’elles vont se briser à chaque pas. Mais comme les autres il est sur le tapis. Il lutte, fait les exercices même si parfois c’est dur et qu’il souffre de moments d’absences. Choco s’est l’une de nos mascottes dans les club. La lutte c’est une histoire de famille pour lui, quatre autres de ses frères viennent s’entraîner.

Il y a là aussi les deux fils d’Abu Amin, Aîman et Marmoun ; deux trois jeunes venus en France au printemps et que le séjour a donné de la confiance. Certaines têtes ont disparus, est-ce le signe d’un abandon ou d’une absence temporaire ? Mais dans les yeux de chacun des présents assis enligne sur le tapis c’est la même attente qu’on peut lire.

Eric anime la séance avec Abu Amin dont c’estles gamins et Djamil qui fait la traduction en simultanée. Eric a fait des progrès remarquables en Arabe, il connaît à présent de nombreux mots et est capable de faire des phrases simples.

Face au succès des séances nous décidons de partager la journée en trois entraînements : deux le matin pour les plus petits et un en fin de journée pour les plus grands. Entre nous irons en visite ou tout simplement faire la sieste.

Troisième jour

La france est en demi finale et j'essaie d'imaginer les réactions à Paris. En tout les cas Eric et moi pouvons faire les "coqs" et les palestiniens baisser la tête. Leurs coeurs continuent à battre pour le défunt Brésil mais beaucoup nous marquent à présent du respect. "Où sont les brésiliens?" leur lance-t-on ironiquement

Faut de trouver un lieu ouvert où fêter la victoire, après un rapide et périlleux aller-en centre ville nous rentrés au club. On a improvisé une partie de badmington dans la cour. Toujours dans l'esprit du mondial, on s'est attribué chacun un pays: Djamil, l'occupant, Hervé l'Italie, Eric la France, moi tantôt le Cameroun, tantôt la France. Aïman a participé et nous préparé en même temps la chicha. Partie à cinq points, le vainqueur reste. Djamil sans savoir trop comment a remporté partie sur partie. Il a trouvé son sport, malgré un jeu un peu raide, sans revers et de la triche...

Sunday, July 02, 2006

Deuxième jour: la visite

Fin de journée et première visite officielle. Il nous faut aller saluer Abu Farag, le président de la fédération palestinienne de lutte. Nous sommes obligés d'aller à lui car il ne peut se déplacer. Il est membre d'une des familles mêlées à la grande rixe de la veille. Par respect pour la famille d'une des victimes il est cantonné chez lui pour au moins trois jours.
Nous nous rendons chez lui à pied, en taxi se serait trop compliqué. C'est l'une des conséquences de l'occupation israélienne de la ville. Cette dernière est partitionnée et pour se rendre à certains endroits il vaut mieux marcher que prendre le taxi.

Abu Amin nous sert de guide. Après quelques minutes de marche dans la rue, nous grimpons les colines pour gagner les hauts de Hébron. Le soleil se couche au dessus de la ville et c'est beau. Arriver en haut, en contrebas bas nous croisons deux jeunes filles qui semblent être des colons et qui jettent à Eric des regards de feu peu amicaux. Nous intriguons aussi les palestiniens. En fait beaucoup de gens se demandent de quel côté nous sommes. A chaque croisement et c'est tous les jours ainsi, on nous épie ou encore des enfants nous pose cette inlassable question: "what's your name?". Parfois, on nous lache des Shalom pour nous tester.

Nous sommes enfin chez Abu Farag. C'est un notable et sa maison le montre; il n'est pas un des premiers personnages de la ville mais il a fait son chemin. L'intérieur est cossu: de lourds canapés en cuir confortables, au sol sont étalés des peaux de bête.
On nous sert à chacun une une assiette de fruits bien garnie: pomme, raisins, prune et pècches. C'est je crois une manière de recevoir ici. C'est raffraichissant. Déjà l'an dernier j'étais surpris par la générosité des plats servis quand nous étions invités. En Palestine, je ne m'attendais pas à autant manger.
Après les saluations officielles via Djamil, notre interprète, Hervé et Eric expose la situation, les problèmes qui se posent avec le club de jenine. Ils rappellent que l'esprit du projet est d'abord de faire profiter les enfants de lutte. Et de former les meilleurs entraîneurs. Les jeux de pouvoir de Jenine empêche toute avancée. Si on en reste là seuls le deux entraineurs les moins compétents seront présent au stage.
Pendant que tout ce monde discute de choses sérieuses je m'eclipse, en demandant discrètement, pour aller aux toilettes. Le fils de notre hôte m'y conduit en prenant garde sur le chemin de fermer la porte de la cuisine pour m'éviter de croiser une femme de la maison.

Abu Farag écoute les requêtes d'Eric et d'Hervé. Il essaiera de faire au mieux et de parler aux responsables de jenine. On nous sert le café arabe à la cadarmone. C'est le signe qu'ensuite nous pourrons partir. Néanmoins Abu Farag nous invite à rester dîner. Nous lui expliquons que nous avons d'autres obligations, que le France joue ce soir et que nous reviendrons un autre soir dans la semaine. Djamil nous dira plus tard le sens de ses paroles. Il peut arriver, ici, que l'on propose une invitation en sachant qu'elle sera déclinée. C'est une question de forme, de politesse.

La nuit est tombée quand nous repartons. La route qui nous avait paru longue à allée semble s'être raccourcie.


Patrouille

Nous arrivons aux portes du club quand nous comprenons que la situation est inhabituelle. Les gens, les jeunes surtout sont agités dans la rue. Nous avons très vite l'explication. Une jeep de patrouille israélienne est dans le quartier, que cherche-t-elle. Très vite elle s'engouffre dans l'allée du club, celle que nous devons prendre pour regagner notre logement. Derrière elle, les jeunes palestiniens ont rapidement refermé la lourde porte métallique. Une demi douzaine de jeunes accourent pierre à la main. Ca commence à être chaud, et nous sommes entre deux "feux" au milieu de la rue. Que faire? La voiture est toujours à l'intérieur et elle semble bloquée. Est-ce l'étincelle?... Nous sommes avec Abu Amin mais même lui semble avoir un moment de flottement. Finallement après une longue minute la jeep ressort et sans fonce dans la nuit. La tension retombe.


Brésil France


La France est en quart de finale et elle affronte le Brésil. Certains y voient la revanche de la finale de 1998, les supporters brésiliens surtout. Depuis le début de la compétition la Seleçao donnée comme favorite n'a guère impressionnée. Elle s'est même montrée poussive face au Ghana au match précédent. Mais les brésiliens sont là et il va falloir les affronter.
Eric et moi avons mis notre ensemble France. Nous sommes au diapason après qu'Eric m'a offert l'avant veille le bas la tenue.
Match chez fallah l'assistant d'Abu Amin. Il loge dans une petite chambre en rez de chaussée juste en face du club. Un grand lit double place, une télévision, une chicha, deux portraits d'Abu Amar (Yasser arafat), le confort est réduit au minimum. Mais la chambre se remplit vite pour le match et Fallah est un hôte sympathique qui prépare bien la chicha. La France n'a pas les faveurs du public palestinien. C'est pour le Brésil que bat leur coeur en témoigne les maillots de certains. A trois, Eric, Hervé et moi nous voulons y croire. Djamil soutient la France pour des raisons étranges: il ne souhaite pas voir encore une fois le favori en final, le Brésil.
Eric m'assure que c''est jouable, il fait parti de ceux qui n'ont pas trouvé les camarades de Ronaldo fulgurants sur ces quatre matchs. Et en effet à la deuxième mi temps sur un coup franc de Zidane, Henry ouvre le score. Il ne bougera plus jusqu'à la fin, les brésiliens incapables de trouver une solution face au bleus.
Dans la chambre c'est l'explosion, Eric, Hervé et moi nous nous suatons dessus. Les palestiniens pro Brésil, dépités, quittent la chambre. Encore deux matchs et...


Deuxième jour

Nous quittons l'école et direction le club où auront lieu les entraînements de lutte et où nous dormirons.

Le club de Tarek est une srtucture importante dans l'un des quartiers les plus défavorisés de la ville. Il permet aux jeunes dès leur très jeunes âges de partiquer de nombreuses activités sportives et culturelles. Malheureusement les activités pour les jeunes filles ont été interrompues. A l'entrée on a la salle où se déroule la lutte, puis en continuant un terrain de foot, un terrain de basket et la grande cour qui sert d'accueil, de lieu de réception. Au dessus de la cour se trouve une terasse où nous logeons.

Cette deuxième matinée est consacrée à l'organisation du stage de lutte qui commence demain.Initialement le projet se décline sur deux villes: Hébron et Jénine. Cette fois ci c'est aux membres de Jenine de se déplacer. L'esprit du projet veut qu'il profite d'abord aux enfants, aux plus jeunes. Ensuite, il s'agit de former des entraineurs. On ne l'a pas compris ainsi à Jenine. Les jeux de pouvoir passent avant les gamins. A la tête d'un des clubs de Jenine on trouve un vieux monsieur qu'on appelle le Hadj. C'est un ancien lutteur et culturiste, il exerce une sorte d'autorité morale que personne ne veut contestée étant donné son âge. Eric est parvenu, difficilement a reconvertir la pratique du club vers la lutte initialement tourné vers le catch.

Mais on ne sait pas qui entraîne dans la ville. Les deux entraîneurs officiels ne sont pas les plus compétents: khaled et Amin. Ils sont déjà venus en France et cette fois ci ils veulent encore être présents. Eric et Hervé y sont réticents, nonpour des raisons personnelles, ils pensent qu'il serait utile de former des plus jeunes, plus impliqués.

Abu Amin arrive alors que nous sommes en pleine discussion sur l'attitude à adopter. Abu Amin, le père d'Amin en arabe est l'entraîneur de lutte du club. Il a été notre hpte bienveillant l'an dernier. Il nous avait réservé un étage de sa maison et avait tout fait pour que notre séjour se déroule au mieux.
Il dirige une boutique de fallafels sur le trottoir en face de la salle de lutte. Ces deux plus granbs fils, Amin et Montehr s'y relaient. C'est un homme d'une quarantaine d'années père de sept enfants et qui consacre une partie de son énergie aux gamins du quartier.

Nous prenons place dans nos nouveaux locaux. Très vite, on nous livre une cagette de fruits, une douzaine de bouteilles d'eau, des tongues et les matelas vont arriver. Pendant près d'une semaine c'est ici que nous vivrons. Prenant le matin nos petits déjeuner en terasse, au soleil, avec humus, fallafels, yahourt frais, thé ou café. L'après-midi entre deux entraînements nous veindrons faire la sieste, le plus souvent interrompue par les gamins du quartier.

Premières impressions

Désillusions c'est ce que j'ai marqué, à contre coeur, dans mon carnet de bord au terme de ces deux premiers jours. Je connais le danger des premières impressions lorsque l'on voyage. Elles sont souvent fausses et ce fut le cas. Pourtant je l'ai écrit, alors pourquoi?
Cela s'explique en partie par la comparaison avec mon premier voyage l'été dernier. En arrivant l'accueil avait été burlesque. Une partie du quartier s'était moblisée pour appeler à aller à al recherche de notre hôte. A peine arrivés à Hébron nous nous retrouvions chez le barbier, on nous servait le thé et Hervé se faisait raser à l'orientale.
Cette année, rien de cela. Nous sommes arrivés la nuit dans un quartier mal éclairé, presque desert. Quelques jeunes nous ont orienté vers l'école sans plus. La madrasa aux murs décrepis n'avait rien d'enchantant.

Désillusion par ce qu'il ne m'a pas semblé retrouver l'élan de notre arrivée lors du premier voyage. L'an passé j'avais été admiratif de la capacité de résistance au quotidien des hommes et femmes de tous les jours. Douze mois plus tard je me suis demandé si je n'avais pas enjolivé la réalité. Encore une fois cela est excessive. La réalité de la situation me semble plutôt à mi chemin.

De toute façon la vérité d'un voyage ne se révèle qu'à la fin. On continue...

Saturday, July 01, 2006

Première soirée, première nuit

La madrassa


A l'entrée de l'école Aïman nous hèle. Il a grandi en un an, il doit avoir 16 ou 17 aujourd'hui. Eric l'a surnomé Gavroche pour son côté ébonnaire. On pourrait aussi bien l'appeler passe-partout. Toujours serviable, il est là pour nous préparer un thé, une chicha. La légende raconte qu'il est capable de vous retrouver à n'importe quel endroit d'Hébron. Eric m'a raconté qu'il y a deux ou trois ans alors que la ville était bouclée par les militaires israéliens il arrivait avant eux bien que partis en taxi.

Djamil suit Aïman à quelques mètres. Djamil c'est notre traducteur, un personnage! Il parle bien entendu l'arabe mais aussi le français, l'anglais et l'hébreu. Il est tout en ellipse et ne dit rarement les choses directement. Il y a toujours un sous entendu à décrypter dans ses phrases. A force nous nous somes habitués.

L'école est déjà occupée par un groupe de français qui travaille sur un projet nommé foot-fraternité. J'aurais l'occasion d'en rerparler. On avale un morceau et nous partons pour les locaux de l'associaition Hébron France. Là, je ne sais plus trop comment la discussion roule sur la condition des femmes en Palestine. Un jeune palestinien qui sert d'interprète pour l'équipe Foot Fraternité nous interroge sur les femmes en France. La situation est différente des palestiniennes. Mais ça n'a pas toujours été ainsi. Dans les années soixante, soixante dix le port du voile n'était pas une obligation. Les femmes étaient bien plus libres de leur look vestimentaire.

Allemagne Argentine


La coupe du monde continue et ce soir c'est Allemagne Argentine. Il est déjà tard et nous ne pouvons voir que le fin de la seconde mi temps. En ville nous trouvons un café où au dernier étage d'un immeuble nous pouvons suivre le match. Un écran plat a été dressé tout en haut, sur un mur de l'immeuble d'en face. En fait, il s'agit d'un retroporjecteur qu'il renvoie l'image. C'est une société de publicité qui l'a installé. En projettant la diffusion des matches elle habitue les passants à la présence de l'écran. Je suis bufflé par l'idée et par l'igénosité dans une telle situation. Nous fumons dans la pièce quasi vide, notre premier narguilé du séjour. L'Allemagne est qualifiée poujr les 1/2 finales. Nous rentrons.

La rixe


A notre retour je fais la connaissance de Chafik. Il fait partie du projet Foot Fraternité. C'est un jeune français qui vit en banlieu parisienne et qui étudie la sociologie. Il est traumatisé par ce qu'il vient de voir. En se promenant en ville dans la soirée il est tombé au milieu d'une violente bagarre collective. Il n'en sait pas trop la raison. Mais il nous assure qu'au moins une centaine de personnes étaient concernées. Ca a pris d'un coup, comme une mayonnaise. On parle de mort en tout cas il y a des blessés. Les aissailants étaient armés: barres et armes à feu. Deux familles seraient opposées dans cette violente rixe. C'était donc sans doute cela les sirènes dans la nuit que j'ai entendues quand nous étions à l'association. Eric lui a entendu des coups de feu.

Au lit. Eric commence sa chasse aux moustiques qui durera tout le séjour. Je ne suis pas certain qu'il en ait été le vainqueur.