Sunday, July 02, 2006

Deuxième jour

Nous quittons l'école et direction le club où auront lieu les entraînements de lutte et où nous dormirons.

Le club de Tarek est une srtucture importante dans l'un des quartiers les plus défavorisés de la ville. Il permet aux jeunes dès leur très jeunes âges de partiquer de nombreuses activités sportives et culturelles. Malheureusement les activités pour les jeunes filles ont été interrompues. A l'entrée on a la salle où se déroule la lutte, puis en continuant un terrain de foot, un terrain de basket et la grande cour qui sert d'accueil, de lieu de réception. Au dessus de la cour se trouve une terasse où nous logeons.

Cette deuxième matinée est consacrée à l'organisation du stage de lutte qui commence demain.Initialement le projet se décline sur deux villes: Hébron et Jénine. Cette fois ci c'est aux membres de Jenine de se déplacer. L'esprit du projet veut qu'il profite d'abord aux enfants, aux plus jeunes. Ensuite, il s'agit de former des entraineurs. On ne l'a pas compris ainsi à Jenine. Les jeux de pouvoir passent avant les gamins. A la tête d'un des clubs de Jenine on trouve un vieux monsieur qu'on appelle le Hadj. C'est un ancien lutteur et culturiste, il exerce une sorte d'autorité morale que personne ne veut contestée étant donné son âge. Eric est parvenu, difficilement a reconvertir la pratique du club vers la lutte initialement tourné vers le catch.

Mais on ne sait pas qui entraîne dans la ville. Les deux entraîneurs officiels ne sont pas les plus compétents: khaled et Amin. Ils sont déjà venus en France et cette fois ci ils veulent encore être présents. Eric et Hervé y sont réticents, nonpour des raisons personnelles, ils pensent qu'il serait utile de former des plus jeunes, plus impliqués.

Abu Amin arrive alors que nous sommes en pleine discussion sur l'attitude à adopter. Abu Amin, le père d'Amin en arabe est l'entraîneur de lutte du club. Il a été notre hpte bienveillant l'an dernier. Il nous avait réservé un étage de sa maison et avait tout fait pour que notre séjour se déroule au mieux.
Il dirige une boutique de fallafels sur le trottoir en face de la salle de lutte. Ces deux plus granbs fils, Amin et Montehr s'y relaient. C'est un homme d'une quarantaine d'années père de sept enfants et qui consacre une partie de son énergie aux gamins du quartier.

Nous prenons place dans nos nouveaux locaux. Très vite, on nous livre une cagette de fruits, une douzaine de bouteilles d'eau, des tongues et les matelas vont arriver. Pendant près d'une semaine c'est ici que nous vivrons. Prenant le matin nos petits déjeuner en terasse, au soleil, avec humus, fallafels, yahourt frais, thé ou café. L'après-midi entre deux entraînements nous veindrons faire la sieste, le plus souvent interrompue par les gamins du quartier.

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